Sessions > Symposium 3 Sédimentologie, processus sédimentaires et environnements de dépôt

 

SYMPOSIUM 3 : SEDIMENTOLOGIE, PROCESSUS SEDIMENTAIRES ET ENVIRONNEMENTS DE DEPOT

Julien Bailleul (UniLaSalle), Geoffroy Mahieux (UPJV), Vincent Caron (UPJV)

 

L'objectif de ce symposium est de rassembler des sessions qui s’intéressent à la dynamique des environnements de dépôt, passés et présents, carbonatés et silicoclastiques, depuis les environnements continentaux les plus proximaux jusqu’à ceux marins, les plus distaux. Ce symposium vise également à accueillir les sessions apportant des éléments nouveaux dans la compréhension et le mode d’enregistrement des processus, qu’ils soient physiques, de transport/dépôt, ou liés à l’activité de « carbonate factories » micro à macrobiologiques dans des contextes paléo-océanographiques variés. Seront notamment particulièrement appréciées les sessions traitant de sédimentation gravitaire, de l’enregistrement sédimentaire des vagues extrêmes ou encore d’autres processus de très haute énergie. Ce symposium constitue donc aussi une opportunité pour les sessions concernant les environnements glaciaires et l’enregistrement des glaciations au cours des temps géologiques.

 

Mots-clés : processus sédimentaires, environnement de dépôts, production sédimentaire, routage sédimentaire, (…).

 

SESSION 3.1 :  Sédimentologie Précambrienne.

B. Gourcerol (BRGM)

Cette session a pour but de faire le point des connaissances sur la sédimentologie Précambrienne dans les ceintures de roches vertes incluant, entre autres, l’environnement de dépôt des stromatolithes (e.g., Afrique du Sud) et des formations de fer rubanées de type Algoma, qui sont des roches sédimentaires d’origine chimique, constituées d’une alternance de minéraux riches en fer et de chert, qui sont stratigraphiquement associées à des roches volcaniques sous-marines.

 

SESSION 3.2 : Systèmes sédimentaires continentaux : paléoenvironnements, processus de transport-dépôt, architectures sédimentaires et ressources naturelles.

S. Leleu (Bordeaux-INP), S. Bourquin (Géosciences Rennes), M. Schuster (IPGS, Univ. Strasbourg), J.F. Ghienne (IPGS, Univ. Strasbourg)

L’objectif de cette session est de regrouper les grands thèmes autour de la sédimentologie des environnements continentaux (fluviatile, éolien, lacustre et glaciaire) pour lesquels la variabilité d’architecture est très grande dans l’espace et dont la stratigraphie est souvent de basse résolution.

Cette session vise à recevoir des contributions concernant aussi bien des séries sédimentaires anciennes que des systèmes actuels pour diversifier les éléments de comparaison et de quantification requis pour paramétrer les modèles géologiques, et discuter des modalités de préservation.

Cette session est ouverte à toute contribution portant sur l’analyse de structures sédimentaires pour aider à la reconstitution de paléo-environnements, des exemples d’architectures de séries anciennes permettant de tester les paramètres génétiques de préservation, des études sur l’amélioration de la stratigraphie, la définition de paléoenvironnements en relation avec l’évolution biologique et climatique, la dynamique des surfaces planétaires, l’exploration et l’évaluation des ressources naturelles,  etc...

 

SESSION 3.3 :  Hydrodynamique, sédimentologie et stratigraphie des environnements tidaux.

B. Tessier (M2C, Univ. Caen Normandie), J.Y. Reynaud (LOG, Univ. Lille)

La dynamique tidale a joué un rôle majeur sur l'évolution morphosédimentaire des domaines côtiers français de l'Atlantique et de la Manche au cours des 6000 derniers années et est encore actuellement un acteur essentiel de leur fonctionnement. Elle constitue également le forçage dominant de la dynamique sédimentaire de nombreux bassins, en particulier au cours du Miocène, mais également du Jurassique et Crétacé. La dynamique tidale, étroitement liée à l'extension et à la configuration morphologique des plates-formes et des mers épicontinentales, se marque en termes d'énergie et de flux sédimentaires par une forte variabilité à toute échelle de temps et d'espace. La dynamique des vagues et la dynamique fluviatile à la transition terre-mer contribuent également à cette variabilité, et altèrent ou modulent son enregistrement sédimentaire. Nous invitons tous les collègues qui s'intéressent, en France et ailleurs, à la dynamique tidale, actuelle ou ancienne, des zones estuariennes les plus internes aux domaines les plus profonds, à la spécificité de ses enregistrements sédimentaires et signatures stratigraphiques, ainsi qu'à son exploitation en tant qu'énergie marine renouvelable, à venir partager leurs expériences au cours de cette session. Toutes les approches sont les bienvenues, du terrain à la modélisation numérique.

 

SESSION 3.4 : Plateformes et systèmes carbonatés : développement, processus et facteurs de contrôle.

S. Jorry (IFREMER), P. Leonide (CEREGE, Univ. Aix-Marseille), F. Fournier (CEREGE, Univ. Aix-Marseille), Philippe Razin (ENSEGID, IPB)

Au cours des dernières années, la cartographie haute résolution des fonds marins, les données sismiques et océanographiques, l’analyse sédimentologique des environnements modernes ainsi que des affleurements le long des marges exhumées ont permis la réalisation d’avancées significatives dans la compréhension des processus biologiques, physiques et géologiques contrôlant le développement et l'abandon des plates-formes carbonatées, à l'échelle locale et régionale, et à différentes échelles de temps. Cette session est ouverte à des contributions visant à améliorer les méthodes et concepts conduisant à :

1) la reconstitution du développement et de l'ennoiement des plates-formes carbonatées au cours du Phanérozoïque, 2) l’identification et la quantification des facteurs contrôlant leur évolution et leur architecture. Elle mettra l’accent sur les méthodes intégrées couplant approches naturalistes et outils géophysiques, qui permettent d'avoir accès à l'évolution stratigraphique et sédimentologique des systèmes carbonatés néritiques. Cette session peut également accueillir les dernières recherches sur les processus sédimentaires et l’analyse séquentielle des systèmes sédimentaires carbonatés.

 

SESSION 3.5 : Sédimentationsur les pentes carbonatées.

T. Mulder (EPOC, Univ. Bordeaux), J. Borgomano (CEREGE, Univ. Aix-Marseille)

Les relations entre la dynamique sédimentaire des pentes carbonatées et le dévelopement des architectures stratigraphiques sont des problématiques importantes pour la prédiction des réservoirs associés à ces dépôts sédimentaires. Les transformations diagénétiques sur les pentes sont à la fois critiques pour prédire les propriétés pétrophysiques mais également le comportement mécanique et les instabilités gravitaires des sédiments sur ces pentes.

Cette session est ouverte à toutes les études dans les environnements actuels ou anciens concernant la sédimentation dominée par la fraction carbonatée. On y attend des travaux utilisant les données géologiques ou géophysiques (affleurements, subsurface, marins) ainsi que la modélisation analogique et numérique des  processus et du remplissage des bassins.

 Cette session intègre les processus d'érosion, transport, dépôt, la  description de la morphologie et de la géométrie des corps carbonatés sur la pente et des systèmes sédimentaires, les facteurs de contrôle de l'export depuis la plate-forme et du dépôt et de la préservation sur les pentes ou dans le bassin.

 

SESSION 34.6 : Evénements extrêmes : archivage sédimentaire, processus physiques, observations et expérimentations - Commun au symposium 4.

N. Sénéchal (EPOC, Univ. Bordeaux), P. Sabatier (EDYTEM, Univ. Savoie Mont Blanc), E. Chaumillon (LIENSs, Univ. La Rochelle)

Les évènements extrêmes climatiques ou telluriques, leurs causes, leurs mécanismes, leurs temps de retour sont d’intérêt majeur, eu égard à leur potentiel pour impacter fortement et durablement les écosystèmes et les sociétés. Dans un contexte de changements climatiques et globaux, certains évènements extrêmes sont susceptibles de croitre (en intensité et/ou en fréquence) et leurs conséquences seront plus désastreuses en raison de l’accroissement de la démographie et des enjeux sociétaux.  En lien avec leur forte magnitude et de leur faible fréquence, leur étude représente un défi scientifique majeur, car les mesures sont rares et souvent incomplètes. Face à ce défi, la sédimentologie, notamment à travers l’estimation des temps de retour, peut apporter des éléments déterminants, mais des approches plus physiques et expérimentales sont également nécessaires pour comprendre la dynamique de l’événement.

Nous proposons une session transversale et pluridisciplinaire, afin de rassembler des chercheurs travaillant sur des évènements extrêmes variés (tsunamis, surcotes de tempêtes, cyclones, crues, avalanches, séismes…), mais également selon des approches complémentaires (archivage sédimentaire, mesures post catastrophes, mesures physiques, modélisation, …), car les savoirs disciplinaires spécialisés bien que nécessaires doivent être partagés dans une perspective de compréhension accrue de ces phénomènes.

 

SESSION 3.7 :  Systèmes sédimentaires gravitaires et contouritiques.

J. Bailleul (B2R, UniLaSalle), S. Rohais (IFPEN), A. Privat (Stratigraphy Group, Univ. of Leeds)

Cette session vise à mettre en avant les dernières avancées scientifiques concernant les systèmes gravitaires silicoclastiques anciens et récents, lacustres et marins.

La caractérisation des processus sédimentaires est essentielle pour comprendre la dispersion et la distribution des sédiments dans les systèmes gravitaires. Récemment, de nouvelles informations sur les processus de transport et de dépôt, grâce à des mesures in-situ mais aussi via des approches de modélisation, ont permis de proposer de nouvelles interprétations sur les processus de dépôt dans les systèmes marins profonds. Les études de données d'affleurement et de données sismiques ont également permis de faire des avancées majeures sur le lien entre les processus de dépôt, le modèle de facies et l’enregistrement stratigraphique.

Cependant, de nombreux aspects des systèmes sédimentaires profonds (gravitaires et contouritiques) restent mal compris. La transition chenal-lobe, la dynamique des écoulements hybrides et supercritiques, dont ceux responsables de la formation des « cyclic steps », les forçages autocycliques versus allocycliques, l’interaction du système gravitaire avec la dynamique océanographique et les courants de fond ; toutes ces thématiques sont au cœur des débats scientifiques actuels.

Toutes les approches pourront trouver leur place au sein de cette session : études de terrain, résultats de campagnes à la mer, modélisations numériques et physiques en laboratoire, qu’elles se concentrent sur des objets ou des processus sédimentaires. Les démarches intégrées utilisant les résultats de différentes approches sont également les bienvenues.

 

SESSION 3.8 :  Caractérisation et origine des discontinuités dans les systèmes sédimentaires.

V. Caron (B2R, UPJV)

L'objet de cette session est de soulever et de répondre à un certain nombre de questions relatives aux discontinuités telles que :

-    Les discontinuités manifestent-elles toujours un non-dépôt sédimentaire et dans ce cas s'agit-il toujours d'un non-enregistrement du temps ?

-    Sont-elles toujours de bons outils de corrélation stratigraphique ?

-    Dans deux domaines carbonatés et silicoclastiques adjacents, comment s'exprime et se corrèle un même événement tectono-eustatique et/ou climatique générateur de discontinuité(s) ?

-    Comment hiérarchiser les discontinuités indépendamment de leur distribution spatiale ?

-     Les stylolithes sont-ils des discontinuités ?

-     ...

 Mots-clés : hardgrounds, firmgrounds, shell beds, niveaux condensés, zone taphonomique active, stratigraphie séquentielle.

 

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